Pour rester vivre dans leur cocon douillet, en toute sécurité, les personnes âgées ont besoin de réaménager leur habitat en conséquence. Pourtant, ces aménagements peuvent être conséquents et demander un budget assez élevé. Des aides financières existent pour le maintien à domicile.
Pourquoi recourir aux aides octroyées aux personnes âgées ?
Si votre parent âgé décide de vieillir à domicile, il faudra envisager de solliciter des aides financières. Ces dernières l’aideront à prévoir les frais conséquents relatifs à son choix pour s’acquitter des prestations d’une entreprise de ménage à domicile, par exemple. En effet, la dépendance implique des coûts qui sont souvent difficiles à assurer. Les allocations, aides financières ou exonérations fiscales, peuvent servir pour financer ces différentes dépenses. Il est à noter que les délais d’instruction des dossiers à monter sont souvent fastidieux. Pour avoir des réponses rapidement, la demande est à envoyer dans les brefs délais.
Des aides octroyées sur des critères spécifiques
Les aides financières sont attribuées selon les situations de chaque demandeur (invalidité, handicap, dépendance…) et son objectif visé. Est-ce que cette aide permet de favoriser un maintien à domicile comme les services à domicile ? Est-ce qu’elle va couvrir le financement d’un établissement ? L’octroi et le montant des aides relèvent des conditions de revenus et du niveau de perte d’autonomie. Le cas échéant, la grille AGGIR (Autonomie, Gérontologie, Groupes Iso-Ressources) intervient. Celle-ci met en place six niveaux de dépendance. Le GIR 1 équivaut à la perte d’autonomie la plus élevée.
Quelles sont-elles ?
Les aides financières pour le maintien à domicile sont variées et nombreuses. Elles sont cependant rarement cumulables.
L’allocation personnalisée d’autonomie ou l’APA
Cette aide s’adresse aux personnes âgées de plus de 60 ans qui sont encore autonomes pour rester vivre dans leur domicile. Elle couvre les dépenses telles que les travaux d’aménagement du lieu de vie, l’aide-ménagère… Pour faire la demande, il suffit de renseigner que celle-ci finance un maintien à domicile. Une équipe médico-sociale rendra visite au requérant pour évaluer ses besoins spécifiques.
Lorsque le montant de cette aide a été fixé par le conseil départemental, l’APA sera versée tous les mois à la personne en perte d’autonomie ou au prestataire de service à domicile comme Domicile Clean, par exemple. Voici les montants mensuels maximum des plans d’aides depuis avril 2018 :
- pour les personnes classées en GIR 1 : 1719,94 euros ;
- celles classées en GIR 2 : 1381,04 euros ;
- pour celles classées en GIR 3 : 997,85 euros ;
- pour celles classées en GIR 4 : 665,61 euros.
L’ASIR, une aide ponctuelle
Cette aide, plus connue sous le nom d’aide en situation de rupture, est donnée en cas de décès, de déménagement… Pour en bénéficier, il faut avoir fait face à l’une de ces situations au cours des 6 derniers mois. La demande est à faire parvenir à la caisse de retraite.
L’aide personnalisée au logement ou APL
Si la personne âgée vit dans son domicile et qu’elle manque de ressources pour son loyer, la Caisse d’allocations familiales ou la CAF paie partiellement ses frais de logement chez le propriétaire. Le calcul de l’aide au logement ou à l’hébergement dépend de quelques paramètres :
- Le montant du loyer ou de l’hébergement chez l’accueillant.
- Le montant des revenus qui sont perçus par la personne âgée durant l’année qui précède la demande.
- L’endroit où elle réside : il peut y avoir des écarts importants en fonction des régions.
- Le type de logement : les pièces doivent être de 9 m2 au minimum pour une seule personne. Pour un couple, la superficie minimale est de 16 m2.
L’allocation représentative de Services Ménagers ou l’ARSM
Cette aide sociale mise en place par la caisse de retraite ou le conseil départemental permet d’assurer une part des frais qui concernent un cas de dépendance. Elle a pour visée de renforcer le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. Pour pouvoir profiter de cette aide, la personne doit avoir au moins 65 ans et ne pas toucher l’APA.
L’aide sociale à l’hébergement ou ASH
Grâce à celle-ci, le bénéficiaire pourra s’acquitter des frais relatifs à l’hébergement lorsque les revenus ne suffisent pas. Elle se décline sous les formes ci-dessous :
- une aide liée aux remboursements d’emprunts (par mois) pour des travaux dans le logement ou l’achat d’un bien immobilier ;
- une aide au paiement du loyer ;
- une prise en charge des coût liés à l’hébergement du bénéficiaire dans un établissement habilité à l’aide sociale.
- L’aide au retour à domicile après hospitalisation ou ARDH
Comme son nom l’indique, cette aide est octroyée après une hospitalisation. Les personnes concernées ont besoin d’un soutien extérieur quand elles retournent chez elles. L’ARDH prend en charge une partie des frais de maintien à domicile sur une période de trois mois. Son montant peut s’élever jusqu’à 1800 euros.
Il existe de nombreuses aides financières pour le maintien à domicile. Il revient à chaque demandeur de faire son choix selon son cas.